Per motivi
tecnici, il comunicato sulla Turchia è diffuso nelle
versioni francese/inglese. Ci scusiamo per il disagio. Flora Cappelluti (corrispondente Reporters sans
frontières-Italia)TURKEY
Three
journalists sued for "insulting the army" :
Turkey breaks commitments to European Union Reporters Without Borders today called on the
Turkish authorities to drop charges against three
journalists accused of "insulting the army" in articles marking the 30 anniversary of the
execution of three leaders of the far-left movement
"Progressive Youth". The journalists, who were
indicted by a criminal court in Istanbul on 27 September,
are Dogan Ozgüden, editor in chief of the
news agency Info-Türk; Emin Karaca,
a freelance journalist and writer; and Mehmet Emin
Sert, editor of the magazine Türkiye'de ve
Avrupa'da Yazin. "If these journalists are convicted of
insulting the army, Turkey will have broken commitments
it made to the European Union," Reporters Without
Borders secretary-general Robert Ménard said in a letter
to Justice Minister Aysel Celikel, calling for the
implementation of the announced democratic reforms in
favour of press freedom. "Article 159 of the Turkish
penal code penalising "the insulting of State
institutions" must no longer be used to prosecute
journalists abusively", Ménard said. The journalists have been charged in connection
with an article by Ozgüden entitled "30 years
later" and one by Karaca entitled
"Reminiscences of 30 years" - both published in
the April issue of Türkiye'de ve Avrupa'da Yazin
- in which they accused the army of involvement in the
murders of several Progressive Youth leaders in the
1960s. An arrest warrant has been issued against
Ozgüden, who has lived in exile in Belgium since the
1971 military coup. Their trial is due to be held in
Istanbul on 26 November.
More than 50 journalists were brought before the Turkish courts in 2001 in connection with what they had written. Despite democratic reforms undertaken with a view to joining the European Union, 2002 has not seen any significant improvement in this situation. Four journalists are currently in prison for their role in reports or publications deemed by the authorities to be threats to public order or state unity. Journalists who dare to tackle such taboo issues as the power of the army, the Kurdish problem or Islamic demands are constantly harassed VERSIONE FRANCESE TURQUIE
Trois journalistes turcs poursuivis pour
"insulte à l'armée" : la Turquie trahit ses
engagements auprès de l'Union européenne
Le tribunal pénal de première instance
d'Istanbul a décidé, le "Si ces journalistes sont condamnés pour
insulte à l'armée, la Turquie trahira les engagements
qu'elle a pris envers l'Union européenne", a
déclaré Robert Ménard, secrétaire général de
Reporters sans frontières, dans une lettre adressée à
la ministre de la Justice, Aysel Celikel. "Les
réformes démocratiques annoncées en faveur de la
liberté de la presse doivent être mises en application.
L'article 159 du code pénal turc condamnant les
"insultes envers les institutions de l'Etat" ne
doit plus permettre de poursuivre abusivement des
journalistes", a-t-il ajouté. A l'occasion du 30e anniversaire de
l'exécution de trois leaders du mouvement d'extrême
gauche "jeunesse progressiste", Dogan Ozgüden
et Emin Karaca avaient publié des articles dans le
numéro d'avril 2002 de la revue Türkiye'de ve
Avrupa'da Yazin, intitulés respectivement
"Après 30 ans " et "Réminiscences de 30
ans". Ces articles mettaient en cause
l'armée dans l'assassinat de plusieurs leaders de la
"jeunesse progressiste" dans les années 60. Les journalistes sont poursuivis pour
"insulte à l'armée", en vertu de l'article
159 du code pénal turc. Leur procès se tiendra à
Istanbul le Reporters sans frontières rappelle qu'en 2001,
plus de cinquante journalistes ont comparu devant les
tribunaux turcs pour leurs écrits. Malgré les réformes
démocratiques engagées dans la perspective de
l'adhésion à l'Union européenne, l'année 2002 n'a pas
vu d'amélioration significative de la situation. Quatre
journalistes sont actuellement emprisonnés pour leur
responsabilité dans la diffusion d'informations et de
publications considérées par les autorités comme des
menaces pour l'ordre public ou l'unité de l'Etat. Les
journalistes osant aborder des sujets tabous comme le
pouvoir de l'armée, le problème kurde ou les
revendications islamistes sont constamment inquiétés. |
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